Le Conseiller Technique Monsieur Boubié IDO a ouvert les activités de la Retraite des communautés religieuses et coutumières pour l’appropriation du document de plaidoyer et de sensibilisation sur le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso dans la région du Guiriko ce lundi 24 novemvre 2025. L’objectif de la retraite était de renforcer le dialogue entre les différentes communautés pour un retour à la paix au Burkina Faso.

Représentant Madame la Gouverneure de la région, Monsieur IDO a salué l’initiative et le choix porté sur leur région. Pour lui, ce cadre de dialogue permettra aux leaders des différentes communautés de poser les bases d’un mécanisme de paix, de vivre ensemble pour les générations futures. C’est le lieu donc de s’accorder sur un minimum car, dit-il, le dialogue peut amorcer les tensions communautaires. C‘est pourquoi il a exhorté les participantes-s à s’exprimer sans langue de bois de façon franche et sincère.

Première du genre, cette initiative portée par l’Association Ittihad Islami s’est étalée du 24 au 25 novembre 2025 et s’inscrit dans le cadre du projet Djama Béog Néré. Une intervention qui s’aligne dans la vision des autorités de rassembler, grâce à un dialogue plus ouvert, l’ensemble des filles et fils à l’édification d’un Burkina Faso nouveau et prospère.

Pour le Chef de canton Monsieur Lassina SANOU, représentant le Directeur exécutif de l’Union des Religieux et Coutumiers du Burkina pour la Santé et le Développement (URCB/SD), partenaire technique et financier, l’URCB/SD a toujours fait du dialogue interreligieux, son cheval de bataille d’où son investissement constant pour les questions de paix, de dialogue entre les communautés. De ce fait, il s’est, à son tour, réjoui de la tenue de ce cadre de dialogue où les confessions, à la lumière de sagesses ancestrales et religieuses déclinent une vision commune et harmonisent leur compréhension du vivre ensemble et de la cohésion sociale pour une reconstruction de la paix, du respect des droits des femmes et jeunes filles, en somme à un retour du havre de paix d’antan. 

Monsieur Kadrou BA, représentant le Président de Ittihad Islami, lui, a relevé que la structure s’occupe du dialogue interreligieux dans la mise en oeuvre du projet Djama Béog Néré. C’est pourquoi son attachement au renforcement du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la paix au sein des communautés. Cela fait suite à l’effritement du tissu social que connait le Burkina Faso depuis un certain temps.

La retraite visait essentiellement à promouvoir les voies pacifiques, à travers des sessions de sensibilisation des leaders religieux et coutumiers sur le vivre-ensemble, la cohésion sociale, la paix, les droits de la femme et de la fille et la lutte contre l’extrémisme violent selon les préceptes religieux et la sagesse africaine.