Se tient le 07 et 08 octobre 2025 à Koudougou, dans la région du Nando, une retraite religieuse d’appropriation du document de plaidoyer et de sensibilisation par les communautés, une initiative de l’association Ittihad Islami en partenariat avec l’Union des Religieux et Coutumiers du Burkina pour la Santé et le Développement (URCB/SD) grâce à l’appui financier du Royaume des Pays-Bas. L’objectif de la retraite est de permettre aux leaders des différentes communautés religieuses et coutumières de se familiariser au document de plaidoyer, de faciliter la coopération interreligieuse et de renforcer le vivre ensemble à travers des valeurs de paix au Burkina Faso.

L’ouverture est intervenue dans la matinée du 07 octobre sous la présidence de Monsieur Lamine SAWADOGO, Conseiller technique en charge des Libertés publiques, la Prévention et la Gestion des conflits du Gouverneur de la région et en présence des leaders religieux, toute confession confondue, et des coutumiers. L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet Djama Béog Néré, une intervention à laquelle le CCIB est associé et qui se prête comme une réponse à la lutte contre l’extrémisme violent et à un meilleur vivre ensemble au Burkina Faso.

Dans son allocution Monsieur SAWADOGO s’est réjoui de la tenue de l’activité et a salué les promoteurs pour l’initiative. « Nous osons croire que les conclusions permettront d’apporter des solutions idoines aux défis d’insécurité et de cohésion sociale » a-t-il souhaité comme attentes.

Pour sa part, El Hadj Moussa BAMBARA, Directeur exécutif de l’URCB/SD, a lancé comme invite à l’endroit des participants de « s’approprier les discours de paix et les utiliser dans les prêches, les homélies, dans le discours vers les populations afin de contribuer au changement de comportement, de mentalité sur le vivre ensemble et à la lutte contre le communautarisme au Burkina Faso ». Car dit-il, la vision sur l’élaboration du document de plaidoyer présenté et discours à ce jour avec les participants est justement de permettre aux leaders religieux « de comprendre la nécessité de tenir des discours apaisants, de vivre ensemble ». 

Les attentes sont donc de pacifier le discours religieux, accepter la diversité qui – loin d’être un obstacle – constitue une richesse et diffuser les messages de paix au sein des communautés.

Sur les deux jours que se tienne l’activité, les leaders, au nombre de 48, vont mener des échanges structurés et interactifs sur des thématiques telles que le Vivre ensemble, la cohésion sociale, la paix et le Droit des femmes et filles à la lumière du coran, de la Bible et de sagesses ancestrales.